Depuis plusieurs jours, sur des posts ou des commentaires Facebook je vois des « xanaa leegui di nga dellu RTS Wala frigo bi jeexna».Je voudrais juste mettre les choses au point une bonne fois pour toutes.
J’ai démissionné de la RTS exactement le 1er février 2020, donc bien avant que le conflit ouvert qui oppose certains employés de la maison avec le DG n’éclate au grand jour. En un mot, thiow li fekku mafa.J’ai choisi de partir après avoir reçu une offre d’une ONG panafricaine basée au Kenya qui faisait de moi la responsable de leur communication en Afrique francophone. Je suis allée en parler en toute honnêteté avec le DG Racine qui m’a signifié son désir de me garder à la RTS et tout le plaisir qu’il avait à travailler avec moi. Cependant il comprenait aisément qu’une opportunité comme celle-là ne se refusait pas. Il m’a encouragée à aller vers ce nouveau défi et a prié pour moi. Nous nous sommes donc quittés en bons termes. Il est vrai qu’en un moment donné, j’ai eu quelques points de désaccord avec une de mes supérieures hiérarchiques (ce qui n’a rien d’exceptionnel dans une entreprise), ce qui m’avait d’ailleurs poussée à prendre une disponibilité pour me concentrer sur mes propres projets. Toutefois, lorsque j’ai décidé de démissionner elle n’était déjà plus responsable de la rédaction depuis deux ans. Donc on ne peut même pas mettre mon départ sous le coup de ces divergences. J’avais repris une seconde disponibilité par la suite, ce qui fait que lorsque cette offre du Kenya s’est présentée, je n’avais plus le droit d’user de cette disposition. C’était donc soit renoncer à cette opportunité, soit démissionner. Apres 12 ans à la RTS, dont 8 en tant que cheffe du desk culture de la RTS, j’ai choisi la deuxième option qui me permettait d’aller vers de nouveaux challenges, dans la communication, dans un environnement anglophone et surtout à une échelle panafricaine.Au moment où je lis de plus en plus sur cette plateforme « ta mise au frigo est terminée » ou encore « tu peux enfin reprendre ton travail à la RTS, il me semblait donc important de faire cette mise au point car comme on le dit en wolof nak « waxtaan wax deug ca la ».Je suis partie de la RTS en très bons termes avec le DG Racine Talla et cette maison reste la mienne, car étant la seule entreprise où j’ai travaillé au Sénégal. À part une parenthèse de 3 mois durant laquelle j’ai fait un stage fort enrichissant à la radio walf, en deuxième année du CESTI, je n’ai connu au Sénégal que la RTS, en tant que documentaliste et en tant que journaliste.Oumy Ndour ancienne journaliste de la RTS
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